Le meurtre de Roger Ackroyd

Titre du roman : Le meurtre de Roger Ackroyd

Auteur : Agatha Christie

Traduit par : Françoise Jamoul

Nombre de pages : 220

Mon édition : Le Livre de Poche

Genre : Policier

4ème de couverture : 

Un soir, dans sa propriété de Fernly Park, l’industriel Roger Ackroyd se confie à son ami le Dr Sheppard. La veuve qu’il envisageait d’épouser s’est suicidée pour échapper à un chantage. Dans une ultime lettre, elle lui révèle le nom de celui qui détient un terrible secret : un an plus tôt, elle a assassiné son mari.
Peu après avoir livré ces confidences, Roger Ackroyd est retrouvé mort, poignardé. Et la fameuse lettre a disparu…

Ce que j’en pense :

Roger Ackroyd est au désespoir : Mme Ferrars, la jolie veuve qu’il entendait épouser, s’est suicidée après lui avoir avoué l’empoisonnement de son précédent mari et le chantage dont elle était victime depuis ce meurtre. S’il n’approuve évidemment pas les actes de feu sa dulcinée, il ne compte pas en rester là et entend bien confondre le maître-chanteur… Mais avant même de pouvoir faire quoi que ce soit, Roger Ackroyd est retrouvé poignardé à mort et il ne reste aucune trace de la fameuse lettre détenant la clé de l’énigme.

Ayant décidé de prendre sa retraite et de s’adonner à sa nouvelle passion, le jardinage, Hercule Poirot se retrouve mêlé bien malgré lui à cette enquête. En l’absence d’Hastings, il sera secondé par le docteur du village, James Shepard. C’est d’ailleurs très surprenant de changer ainsi de narrateur… voire même un peu déstabilisant au début ! Heureusement, on s’y fait vite, d’autant plus que ce roman est un magnifique huis clos.

Agatha Christie sait maintenir son lecteur dans l’expectative jusqu’à la dernière page. Le retournement de situation est magnifique et, en tant que lectrice, je me suis pris – n’ayons pas peur des mots – une claque magistrale ! Je suis tombée dans le panneau tête la première – à ce niveau-là, j’ai parfaitement remplacé le naïf Hastings – alors que le lecteur avait toutes les clés en main pour découvrir la vérité et l’identité du coupable. Seul Poirot ne se laisse pas abuser.

En conclusion, une enquête si bien menée que j’en ai pris plein les yeux. Difficile de ne pas être scotché devant le talent d’Agatha Christie et la construction très ingénieuse de ce roman.

Appréciation globale :
Scotchant
Incipit :

Mme Ferrars mourut dans la nuit du 16 au 17 septembre, un jeudi. On me fit appeler le vendredi matin à 8 heures précises. Il n’y avait plus rien à faire. La mort remontait à plusieurs heures.
Se le procurer :

& Enjoy

Commentaires

  1. Je me souviens l'avoir lu il y a une éternité, et je me rappelle encore qui est l'assassin... C'est dire si ce roman m'a marquée, sans doute le meilleur Agatha Christie que j'aie lu ! Comme toi, j'ai pris une grosse claque ! Quelle ingéniosité de la part de l'écrivaine !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'en suis restée toute bête pendant un moment ! :D

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Merci de passer par ici et d'y laisser un commentaire. Je ne manquerai pas d'y répondre !

Ne pas mettre de liens dans votre commentaire.

Encore merci et à bientôt !