Les grandes jambes

Titre du roman : Les grandes jambes

Auteur : Sophie Adriansen

Nombre de pages : 125

Mon édition : Slalom

Genre : Jeunesse

4ème de couverture :

Marion a un problème : elle grandit trop vite !

Au collège, elle dépasse la plupart des garçons de sa classe et ses jeans découvrent ses chaussettes. Comment espérer plaire à Grégory, le garçon qui fait battre son cœur, avec un pantalon trop court ? Un voyage scolaire de trois jours à Amsterdam modifie son regard sur la vie et son futur immédiat. Et si, finalement, il y avait plus important que la longueur d’un jean ?

Dans ce roman, il y a des recherches autour de la peinture flamande et une catastrophe à la cantine, des Hollandais à bicyclette et de la créativité, un voyage hors du temps et le plus beau garçon du collège, des vendeuses agaçantes et une meilleure amie fine enquêtrice, des jeans trop courts et des jambes trop grandes…et le regard d’une jeune fille qui s’ouvre à l’Art et à l’essentiel.

 Ce que j’en pense :

Marion est une jeune fille affreusement complexée par ses jambes… En effet, ces dernières sont si grandes qu’elle ne trouve pas de pantalon à sa taille. Rien de dramatique en soi, juste quelques centimètres à découvert entre ses chaussures et le bas de son pantalon…

Mais rien à faire… elle souffre beaucoup du regard des autres et on ne peut que comprendre son mal-être. Par contre, j’ai eu du mal à compatir car elle-même ne se gène pas pour faire des jugements gratuits et méchants sur les autres… À cela s’ajoute, par moments, un côté un peu trop prétentieux qui rend le personnage un chouïa moins sympathique.
Dans la cour du collège, les paires d’yeux sont des mitraillettes. Aucune faute de goût ne passe inaperçue. Les jugements sont immédiats, les conclusions définitives. Les blagues fusent, souvent gratuites, parfois cruelles.
(p. 12 et 13)
Heureusement, le voyage scolaire à Amsterdam va la faire grandir et évoluer. À son retour, c’est une tout autre jeune fille, bien plus agréable. Ce voyage lui a ouvert les yeux, lui faisant comprendre qu’il y a plus important ou plus grave que quelques centimètres de peau à découvert. Elle est ainsi plus à l’aise avec elle-même et donc avec les autres.  
Anne [Frank] entendait les cloches mais, contrairement à moi, elle ne voyait pas l’église. Je suis infiniment plus chanceuse qu’elle. Je regarde mes chaussures. Est-ce vraiment si important, cette affaire de centimètres de tissu ? 
(p. 78)
L’écriture de Sophie Adriansen est très plaisante. C’est tellement vivant et détaillé qu’elle m’a donné envie de visiter Amsterdam afin d’y découvrir toutes les merveilles décrites – notamment l’art flamand. De plus, on sent, par les situations choisies et les mots utilisés, qu’il y a une part autobiographique dans ce roman. C’est très touchant, en plus de rendre le récit plus crédible et réel.

En conclusion, un beau roman jeunesse qui aborde avec intelligence les complexes et aide à les relativiser. De plus, l’auteur a une plume délicieuse.

Appréciation globale :
Une jolie lecture

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& Enjoy

Commentaires

  1. Tu connais déjà peu ou prou mon avis, mais tu vois, je n'ai pas eu l'impression qu'elle relativisait tant que ça.
    SPOILER !!!!!!
    à la fin, elle trouve quand même un jean à sa taille, et c'est ce qui la fait se sentir bien au final.
    Du coup, même si l'écriture était agréable, je n'ai pas trouvé le sujet bien résolu au final...

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