La Mariée de Ceylan

Titre du roman : La Mariée de Ceylan

Auteur : Dinah Jefferies

Traduit par : Jean-Yves Cotté

Nombre de pages : 562

Mon édition : Milady

Genre : Historique

4ème de couverture :

« Elle n’avait pas oublié ses yeux mordorés et, aujourd’hui comme au cours de leur première rencontre, ils pétillèrent quand il lui sourit. Elle chercha un qualificatif pour le décrire. Exotique, avait-elle pensé la première fois. Mais il y avait autre chose. Déconcertant ? »

À dix-neuf ans, Gwendolyn Hooper débarque à Ceylan pleine d’espoir et impatiente de rejoindre son nouvel époux, un riche planteur de thé. Mais l’homme qui l’accueille se révèle rapidement très différent de celui dont elle est tombée amoureuse à Londres. Sombre et distant, Laurence se consacre à son travail, laissant sa jeune épouse découvrir seule la plantation. Lorsqu’elle tombe enceinte, Gwen est folle de joie à l’idée d’avoir des jumeaux. Mais lors de l’accouchement, la jeune mère se retrouve face au plus terrible des dilemmes et doit faire un choix… Si un jour la vérité éclate, Laurence parviendra-t-il à comprendre et à lui pardonner ?


Ce que j’en pense :

Gwen, 19 ans et tout juste mariée, débarque pleine de rêves et d’optimisme à Ceylan pour y rejoindre son époux, Laurence Hooper. Son enthousiasme va vite être refroidi. En effet, alors qu’elle doit s’habituer à un nouveau mode de vie dans un pays si différent de son Angleterre natale, Laurence la déconcerte, changeant sans cesse d’attitude, pouvant être passionné un jour et distant le lendemain. Lorsqu’elle tombe enceinte, elle espère secrètement que cela les rapprochera et soudera leur couple. Mais elle était loin d’imaginer qu’en accouchant de jumeaux, elle allait être forcée de faire un choix déchirant pour le bien de son mariage. Cependant, vivre avec un secret aussi lourd n’est pas facile et menace de la faire sombrer…

Je ne sais pas quel adjectif décrirait le mieux ce roman : dépaysant, envoûtant, époustouflant, captivant… Le récit donne une grande importance à Ceylan – avec de magnifiques descriptions qui donnent envie d’y être – et aborde habilement les problèmes politiques et raciaux qui ont secoué le pays avant l’obtention de l’indépendance.

De plus, on voit l’ambiance changer petit à petit. Légère et joyeuse au début, l’atmosphère s’alourdit et gagne en gravité au fur et à mesure que l’héroïne est marquée par la vie et les épreuves traversées. Ainsi, même si les relations du couple Hooper restent au centre de l’histoire, on est loin de la banale romance superficielle car plus on avance, plus le roman gagne en profondeur et en intérêt.

Ce roman m’a complètement embarquée dans le quotidien de Gwen et de la plantation Hooper. L’histoire que nous conte Dinah Jefferies est prenante du début à la fin. Tellement, qu’au cours de ma lecture, j’en avais le ventre noué. On y voit combien les secrets et les non-dits peuvent briser une vie, voire même une famille… mais on constate également avec délice que l’amour est plus fort que tout !

Malgré tout le bien que je pense de ce roman… ce n’est pas un coup de cœur. Ce n’est pas à cause des atermoiements un peu longs de Gwen, ni de l’aveuglement de Laurence ou des intentions clairement malveillantes de certains personnages qui m’ont bien agacée… Non, c’est à cause de cette fin qui me laisse un arrière-goût amer en bouche.

Imaginez : après avoir suivi les Hooper pendant presque 600 pages on n’a même pas le droit à un épilogue digne de ce nom ! L’histoire s’arrête juste brutalement sans qu’on sache ce que deviennent les personnages… et j’en suis vraiment déçue car je me suis beaucoup attachée à eux et j’aurais aimé avoir un aperçu de leur avenir.

En conclusion, une lecture qui permet de voyager en d’autres temps et d’autres lieux. Dinah Jefferies ensorcelle le lecteur et lui fait passer un excellent moment en compagnie de personnages forts et touchants.

Un énorme merci à Babelio et aux éditions Milady qui m’ont permis de faire cette belle découverte !

Appréciation globale :
Pourquoi est-ce déjà fini ?
Incipit :


Ceylan, 1913

La femme porta à ses lèvres une mince enveloppe blanche. Elle hésita un instant, s’interrompant pour écouter les douces notes mélancoliques d’une flûte cinghalaise dans le lointain.
 Se le procurer :

& Enjoy

Commentaires

  1. Réponses
    1. Effectivement ! Mais le contenu l'est également ^^

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  2. Coucou, j'ai lu La plantation du même auteur et je reconnais mon impression de lecture dans ce que tu décris ici ^^ Du coup, j'ai bien envie de le lire aussi ce roman ! Ma wiishlist ne te remercie pas mais moi oui ! Merci pour ton avis de lecture ;) bonne soirée :)

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    1. Ahaha mais si au fond ta WishList est contente... elle ne le sait pas encore, c'est tout !
      Cette découverte de l'auteure m'a donné très envie de lire ses autres romans ! :D

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  3. une belle lecture, livre dévoré en un jour et demi....il faut dire que je n'ai que ça à faire...je ne travaille plus, le seul bémol est qu'on aurait aimé en savoir un peu plus sur l'avenir de cette famille. Et si je pouvais lire les autres romans de cette auteure, ce serait bien.

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