Les enquêtes de l’inspecteur Higgins, tome 10 – Le crime de Confucius

Titre du roman : Les enquêtes de l’inspecteur Higgins, tome 10 – Le crime de Confucius

Auteur : Christian Jacq

Nombre de pages : 224

Mon édition : J éditions

Genre :
Policier

4ème de couverture :

Destiné à promouvoir la pensée, la science et la culture chinoises, un nouvel Institut Confucius vient de s’implanter à Greenwich.  Vu la qualité de ses membres, il semble promis à un bel avenir.
Mais le jeune sinologue britannique, à l’origine du projet, est découvert, au milieu de la nuit, en train de déplacer le cadavre d’un scientifique de l’Institut. Flagrant délit et accusation de meurtre !
Alors que se dessine une affaire d’état, Higgins, utilisant ses souvenirs de Chine, doit affronter les membres de l’Institut, démontrer l’éventuelle innocence de l’accusé et tenter de comprendre comment et pourquoi un crime a été commis à cause de Confucius.

Ce que j’en pense :

L’institut Confucius est un lieu dédié au rayonnement de la culture chinoise. D’éminents spécialistes dans des domaines très variés – médecine traditionnelle, mode, culture ou encore chimie – s’y sont installés et font tout leur possible pour montrer la grandeur de la Chine au monde occidental. Malheureusement, l’harmonie est brisée lorsque l’un des scientifiques est retrouvé mort, entre les mains du britannique en charge de l’Institut, Adam Whitetalker. Marlow se voit confier cette enquête des plus délicates, car le moindre faux-pas entraine l’incident diplomatique. C’est pourquoi il préfère faire appel à Higgins.

Ce dernier accepte, à condition de mener l’enquête comme il l’entend. Ce qui ne plait pas beaucoup aux supérieurs hiérarchiques de Scotland Yard, qui semblent attendre une enquête bâclée qui accablera le suspect tout désigné : Adam Whitetalker. Dommage pour eux, Higgins n’est pas là pour leur faire plaisir, mais bien pour découvrir la vérité. Il commence donc à enquêter sans à priori et sans craindre les conséquences diplomatiques d’une telle affaire.

Heureusement d’ailleurs, car cela lui permet de faire face et de tenir tête à des suspects récalcitrants. On s’aperçoit très vite que l’inspecteur et le superintendant mettent les pieds dans un lieu où règnent les faux-semblants, les non-dits et les mensonges. Difficile dans ces conditions de démasquer le coupable. Mais bien évidemment, Higgins ne recule pas devant la difficulté et fera tout pour trouver le meurtrier.

J’ai aimé la touche orientale apportée par ce tome-ci. Mais je dois avouer que le mobile du crime m’a un peu déboussolée. Il est difficile de croire qu’on puisse tuer pour une telle raison… Mais je dois être comme Marlow « toutes ces chinoiseries » – comme il le répète sans cesse – m’embrouillent et me passent par-dessus la tête.

En conclusion, une enquête où Higgins et Marlow naviguent dans une culture totalement différente de la nôtre. Cela permet de découvrir un mode de vie et une façon de penser totalement différents. Cette enquête nous rappelle par ailleurs que certains mobiles sont parfois dérisoires.

Appréciation globale : 
Ce n’est pas mon préféré, mais j’ai passé un bon moment
Se le procurer :
La Librairie Dialogues - Papier / Ebook
Les Libraires - Papier / Ebook

& Enjoy

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