La Malédiction de Gabrielle, tome 1 - Le fléau de Dieu

Titre du roman : La Malédiction de Gabrielle, tome 1 - Le fléau de Dieu

Auteur : Andrea H. Japp

Nombre de pages : 382

Mon édition : Flammarion

Genre : Historique

4ème de couverture :

1347. La Peste noire frappe le port de Marseille.
1348. Paris. Gabrielle d'Aurillay, 20 ans, mariée depuis deux ans à Henri, enceinte, est convaincue d'avoir épousé un prince charmant, en dépit de la modicité de leurs moyens. Jusqu'au jour où, atterrée, elle découvre que son époux n'est pas qui elle croit. Joueur, trousseur de puterelles, escroc, il est aussi en possession d'un diptyque énigmatique. Que recèle ce tableau ? Que signifient les phrases écrites en hébreu qu'il dissimule ? Est-il porteur d'un lourd secret, d'un message occulte ? Geoffroy d'Aurillay, chanoine et cousin d'Henri, connaît cette œuvre et met tout en branle pour s'en emparer.

Quand la peste gagne Paris, le destin de tous bascule. Gabrielle doit enfin devenir la femme qu'elle ne rêvait pas d'être : celle qui décide et se prend en main. Au péril de sa vie comme de celle des siens. Y parviendra-t-elle ? Et si seul Dieu – ou le diable – connaissait la réponse ?

Ce que j’en pense :

Difficile de résumer l'intrigue de ce roman. Cependant, il y a deux fils conducteurs. La Peste noire qui frappe la France, se propageant de plus en plus et un mystérieux diptyque qui déchaine les passions. C'est dans ce contexte bien particulier qu'on évolue, en compagnie des (nombreux) personnages. Par un concours de circonstances, le diptyque atterrit dans les mains de Gabrielle alors qu'elle vient de découvrir la vraie nature de son mari. La désillusion est rude car il est aussi malhonnête que menteur. Elle fait alors ses bagages et fuit, prenant ainsi sa vie en mains.

Le sujet est intéressant et parfaitement maîtrisé par l'auteur. Le lecteur a vraiment l'impression de vivre l'épidémie. La peur est palpable, la désinformation constante et la barbarie omniprésente. On voit ainsi comment nos ancêtres ont pu faire face à ce fléau qui les dépassait totalement et qu'ils ne comprenaient pas.
« D'après mon vivandier, qui en a les sangs r'tournés à chaque discussion de négoce avec lui, y s'rait capable de gratter les fientes de poules pour y ramasser les grains intacts. » (p. 40)
Cependant, la lecture est rendue laborieuse par les trop nombreuses notes en bas de page. Il y a en facilement 2 à 5 par page... et elles ne sont pas utiles. C'est assez énervant car cela casse le rythme, sans apporter grand chose à l'histoire. En effet, elles sont bien souvent anecdotiques ou reviennent sur l'étymologie des mots utilisés par l'auteur, comme si cette dernière voulait se justifier de chaque terme utilisé. Il faut dire que l'auteur n'a pas choisi la facilité, utilisant une langue riche, des expressions ou termes disparus de nos jours... Mais rien d'insurmontable ou d'incompréhensible. Les notes en bas de page sont donc plus un frein qu'autre chose !

De plus, au début l'histoire semble s'éparpiller entre différents personnages qui n'ont aucun lien apparent entre eux. Ce n'est que bien plus tard qu'on comprend ce qui les rapproche ou les unit. L'histoire met donc du temps à démarrer et elle n'avance pas beaucoup. Car à la fin de ce premier tome on ne sait pas grand chose sur ce diptyque, si ce n'est qu'il est précieux et potentiellement dangereux.

En conclusion, un premier tome un peu trop introductif. Le récit est long à démarrer et l'histoire en elle-même est assez pauvre. Ce qui est intéressant, c'est le contexte historique dans lequel les personnages évoluent et qui est retranscrit avec talent par l'auteur.

Appréciation globale :
Du bon et du moins bon !
Se le procurer :

& Enjoy

Commentaires

  1. Face à ton avis mitigé, je pense passer mon tour :/

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    1. Et je ne peux rien dire pour te faire changer d'avis... :P Il faut vraiment être très tenté par le livre, aimé l'auteur ou le sujet, à mon avis :)

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